Deux personnages, une mère et sa fille, ébouriffés et décoiffants, empâtés et empétrés, s’épanchent avec jubilation et sans modération sur notre passé colonial… Ah, ah, ah, on savait rire en ces temps bénis des colonies !
« Chers Amies et Amis de toujours, « L’Amicale des Anciens d’Afrique » a le plaisir de vous convier ce soir à une conférence tenue par Son Excellence l’Ambassadeur de Belgique à Kinshasa sur les nouveaux potentiels des marchés en République Démocratique du Congo.
En sus, nous sommes fiers et heureux de vous annoncer que Fabiola de Potter Dardois, fille, petite-fille et arrière-petite-fille de colons, et sa jeune fille Paola, qui comme vous le savez vouent une admiration sans égale à la grandeur de « l’œuvre civilisatrice coloniale » ont tenu, gracieusement, et nous les en remercions, à assurer la première partie de cet évenement majeur de la vie associative nationale. En apéritif elles proposeront donc au public venu assister à la conférence un récital d’authentiques chansons « coloniales et exotiques ». On ne s’en lasse pas. Ô nostalgie quand tu nous tiens ! »
(Merci de confirmer votre présence par pli postal à l’adresse habituelle)
– Racisme ordinaire, situations sarcastiques et drolatiques, les tensions Nord-Sud s’incarnent avec un humour sauvage et ravageur dans un rapport mère/fille. Dévoilant les violences physiques et morales, les moiteurs érotisantes, les relents nauséabonds, les vérités et contre-verités de notre passé colonial, ce qui devait n’être qu’un joyeux récital de chansons laisse progressivement place à un amer mais jouissif règlement de comptes familial… et national. Gare aux déflagrations et aux effets collatéraux… –
« Chers Amies et Amis de toujours, « L’Amicale des Anciens d’Afrique » a le plaisir de vous convier ce soir à une conférence tenue par Son Excellence l’Ambassadeur de Belgique à Kinshasa sur les nouveaux potentiels des marchés en République Démocratique du Congo.
En sus, nous sommes fiers et heureux de vous annoncer que Fabiola de Potter Dardois, fille, petite-fille et arrière-petite-fille de colons, et sa jeune fille Paola, qui comme vous le savez vouent une admiration sans égale à la grandeur de « l’œuvre civilisatrice coloniale » ont tenu, gracieusement, et nous les en remercions, à assurer la première partie de cet évenement majeur de la vie associative nationale. En apéritif elles proposeront donc au public venu assister à la conférence un récital d’authentiques chansons « coloniales et exotiques ». On ne s’en lasse pas. Ô nostalgie quand tu nous tiens ! »
(Merci de confirmer votre présence par pli postal à l’adresse habituelle)
– Racisme ordinaire, situations sarcastiques et drolatiques, les tensions Nord-Sud s’incarnent avec un humour sauvage et ravageur dans un rapport mère/fille. Dévoilant les violences physiques et morales, les moiteurs érotisantes, les relents nauséabonds, les vérités et contre-verités de notre passé colonial, ce qui devait n’être qu’un joyeux récital de chansons laisse progressivement place à un amer mais jouissif règlement de comptes familial… et national. Gare aux déflagrations et aux effets collatéraux… –